Migrantes et petites bonnes

Jeunes migrantes et petites bonnes en Afrique

Journée scientifique Pôle Suds (Ined)

4 décembre 2011, Ouagadougou (Burkina Faso)

Les migrations de jeunes filles d’origine rurale partant s’employer en ville comme domestiques constituent un phénomène largement répandu en Afrique mais qui reste mal connu et rarement traité dans la littérature académique. Le phénomène est cependant d’une ampleur considérable si l’on en croit la surreprésentation des adolescentes dans de nombreuses capitales ou encore la fréquence de la pratique dans les populations rurales où il a été étudié. Quels sont les ressorts de ces migrations juvéniles ? Selon quelles modalités s’organisent-elles ? Quelles en sont les retombées et les enjeux ? Ces questions se posent à l’échelle des individus (qui migre ? pourquoi ? quelles répercussions sur le passage à l’âge adulte et sur la vie ultérieure ?) mais aussi des structures collectives (milieux d’origine et de destination) et intermédiaires (familles, groupes de pairs, associations…) ; elles interpellent une large gamme de champs disciplinaires (démographie, sociologie, économie, anthropologie, sciences politiques, géographie…).

Cette journée d’études avait pour objectif d’offrir un espace d’échanges autour des migrations juvéniles féminines de travail en Afrique. Elle visait à identifier les travaux en cours sur cette problématique, à stimuler le débat et à favoriser le développement d’une dynamique scientifique interdisciplinaire sur ces questions. Elle s’est tenue la veille de la 6ème Conférence africaine sur la population, organisée par l’UEPA (5-9 décembre 2011, http://uaps2011.princeton.edu).

Contact :  migration-ouaga2011@listes.ined.fr 

Comité d’organisation

  • Véronique Hertrich, INED
  • Mélanie Jacquemin, INED
  • Marie Lesclingand, Univ. de Nice-URMIS/INED
  • Clémentine Rossier, INED/ISSP