Familles à distance, familles à temps partiel
Familles à distance, familles à temps partiel
Jeudi 18 septembre 2014
Coordonnée par Anne Lambert et Eva Lelièvre
avec la collaboration de Cris Beauchemin, d’Arnaud Régnier-Loilier et de Laurent Toulemon
Familles et territoires, fonctionnement de l’entourage familial
au-delà du ménage, multi-résidence sont, grâce à de nouvelles
sources de données, des thématiques dont l’analyse peut aujourd’hui
être revisitée. Les « familles transnationales » (dont les membres
vivent de part et d’autre des frontières) et les couples « living
apart together » (dont les partenaires ne résident pas dans le même
logement) constituent en particulier deux types de fonctionnement
domestique qui ont réactualisé l’étude, plus large, des familles
multi-localisées, c’est-à-dire des groupes domestiques dont les
membres vivent en des lieux séparés, que ce soit à l’intérieur des
frontières ou par-delà les limites des États.
L’objectif de cette journée scientifique est de réunir des
chercheurs qui travaillent sur les « familles à distance », mais
dans les champs habituellement séparés que sont les migrations
internationales, les mobilités résidentielles (internes) et le
fonctionnement des familles (nucléaires ou élargies). Comment
prendre la mesure du phénomène et caractériser ces configurations
familiales ? Comment appréhender les trajectoires de ces familles,
qui passent souvent d’un état à l’autre (vivre ensemble / vivre
séparé) au long du parcours de vie ? Quelles logiques expliquent
ces « vies communes séparées » ? Quel rôle jouent les choix
familiaux (ou individuels) par rapport aux contraintes de toutes
sortes (économiques, juridiques quand on songe, par exemple, au
contrôle des frontières, etc.) ? Comment « faire famille » à
distance ? Autant de questions qui seront abordées lors de cette
journée scientifique qui croisera regards quantitatifs et
qualitatifs.